Côte d’Ivoire / Sport : Foot d’Or « immortalise » Abdoulaye Traoré
Abdoulaye Traoré dans ses œuvres, ce qu’il sait faire de mieux ! |
Abdoulaye Traoré, plus connu sous l’appellation de Ben Badi, vient d’être élevé au panthéon du football ivoirien ce mardi 23 novembre 2021 à Abidjan. L’éléphant vainqueur de la CAN 92 au Sénégal a été consacré « Immortel » devant Koffi Koffi Laurent, Maguy Serge Alain et Kobinan Kouman.
L’ancien butteur de l’équipe nationale a été reconnu meilleur
intérieur gauche de l’histoire du football ivoirien par le comité scientifique
du Foot d’Or. Un comité scientifique composé de cinq journalistes sportifs
ivoiriens de haut rang qui, deux mois durant, ont parcouru les archives de la
presse nationale de 1940 à ce jour pour sortir le « onze type de l’équipe
nationale » de tous les temps.
« J’ai eu la chance de faire partie d’une génération de
joueurs qui était prête pour moi. Et je me suis investi à fond. C’est ce qui m’a
valu d’être un immortel. C’est pour moi une fierté et cela démontre qu’on
a vécu utile. Il est important de recevoir ce genre de prix de son vivant »,
déclare-t-il.
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Ce moment de célébration a été l’occasion pour lui de faire la
révélation sur l’origine de Ben Badi. Un surnom qui se dissociait difficilement
de son vrai nom et faisait trembler les défenses adverses.
« C’est mon défunt grand frère qui s’appelait Ben T. J’ai
d’abord été surnommé Ben. Et comme je ne badinais pas avec le ballon, le
sobriquet «Badi », dimunitif du verbe Badiner, a été ajouté à Ben et c’est
ce qui a donné Ben Badi », informe-t-il.
A 10 ans, Abdoulaye Traoré intègre le centre de formation du
Stella Club. Et quelques années plus
tard, il est champion de Côte d’Ivoire avec les « Verts et Blancs » en
1986. Si le jeune prodige du football ivoirien a été révélé à Adjamé, c’est plutôt
à l’ASEC d’Abidjan que Ben Badi va faire montre de tout son talent de dribleur,
de fin technicien et de renard de surface.
De son pays natal, sa carrière l’a conduit au Sporting Braga au Portugal, au
FC Metz, FC Sète et Sporting Toulon en France et Al-Urooba Job en Arabie
Saoudite. Un parcours couronné par sept titres de champions de Côte d’Ivoire,
deux coupes de Côte d’Ivoire, finaliste de la ligue des champions africaines en
1995 et troisième de la CAN en 1986 et 1994.
LAWANI Babatundé
Il n'y a pas de grandes équipes sans de grands Joueurs
RépondreSupprimerBien-sur que ce sont les grands joueurs qui font très souvent grandes équipes
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