Côte d’Ivoire / Inclusion financière : Orange Bank Africa et Onu Femmes s’engagent pour autonomiser la femme
Orange Bank Africa et ONU Femmes ont procédé, le jeudi 1er juillet 2021 à Abidjan, à la signature d’un partenariat pour favoriser l’accès des femmes aux services financiers grâce au numérique. Cette union devrait permettre de lever les défis liés au financement et à la commercialisation auxquels font face les femmes en milieu rural et partant, réduire la pauvreté et favoriser la croissance économique.
« L’engagement de notre banque s’étend à l’ensemble des populations exclues du système bancaire classique, les hommes aussi bien que les femmes. Il nous apparait nécessaire de progresser dans la mise en place de solutions les plus appropriées pour réduire les inégalités dans l’accessibilité aux services bancaires » justifie Alexandre Oro, Secrétaire Général de Orange Bank Africa.
« Plus que jamais, la lutte pour l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme doit être une priorité de développement social mais également d’essor économique et financier. Et le secteur privé est appelé à jour un rôle important sur ce sujet qui constitue le 5è Objectif de développement durable » renchérit Yacouba Doumbia, Responsables des Programmes d’ONU Femmes en Côte d’Ivoire.
Dans cet optique, les femmes
entrepreneures et du secteur agricole vont être accompagnées pour une
utilisation appropriée et vulgarisée des services financiers mobiles en
adéquation avec leurs besoins d’épargne, de crédits et prochainement d’assurance
et de paiement.
En Côte d’Ivoire les femmes
souffrent encore aujourd’hui de fortes inégalités et rencontrent de nombreux
problèmes structurels dans leurs activités entrepreneuriales et agricoles
allant de l’accès au crédit, à la formation, à l’information et au manque de
connaissance de la culture de l’épargne et du crédit.
Des raisons qui,
semble-il, ont amené l’Etat ivoirien a adopté, le 15 mai 2019, la Stratégie Nationale de l’Inclusion
Financière avec pour objectif d’améliorer l’accès des populations vulnérables
et exclues aux services financiers formels et porter le taux d’inclusion financière
de 40 % en 2017 à 60% en 2024.
LAWANI Babatundé
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