Côte d’Ivoire / Société : L'école inclusive les "P'tits Rois" de Moahekoun reçoit le soutien du conseil municipal de Cocody
Les enfants ont fait montre de leur talent de peintre à travers ce tableau offert à Jean Marc Yacé, engagé pour leur épanouissement et leur intégration sociale |
Le conseil municipal de Cocody va offrir un terrain à l’ONG Moahe Koun pour bâtir, prochainement, une école inclusive. Une école qui va, à la fois, accueillir des enfants dits « normaux » et ceux en situation de handicap.
La promesse a été faite par
le premier magistrat de la commune, Jean Marc Yacé, au cours d’une rencontre avec
les enfants en situation de handicap de cette ONG, ce jeudi 24 juin 2021 à Abidjan.
« Nous allons voter
un budget pour accompagner ces enfants. A Cocody, notre solidarité ne sera pas
que verbale mais elle sera aussi dans l’action. Tant que nous sommes à la gestion
des affaires municipales, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour
soutenir l’ONG Moahe Koun », a laissé entendre cet élu local.
Pour Dié Yvette, fondatrice
de l’ONG Moahe Koun, l’acquisition de ce terrain constitue une bouffée d’oxygène
dans sa quête d’offrir de meilleures conditions de développement intellectuel
pour les enfants en situation de handicap aux cotés de leurs camarades dits « normaux »
pour que ces derniers les aident à sortir de leur handicap.
« Nous sommes obligés
de louer une salle de classe à l’école primaire Sainte famille de l’enfant Jésus
de Faya et nous avons rencontré la générosité de la chefferie d’Adjamé
Bingerville, à qu’il a plu de mettre à notre disposition un préau que nous
avons réhabilité et transformé en salles de classe », explique-t-elle.
Moaha Koun qui signifie
Egalité des chances en baoulé (une langue locale) est une organisation non
gouvernementale créée depuis 2014. Elle dispose d’une unité de prise en charge
des enfants atteints notamment de trisomie 21, l’autisme, la cécité, la
surdité, l’infirmité motrice cérébrale…
Son plus grand combat, aujourd’hui,
est de faire changer le regard de la société sur les personnes souffrantes de
ces pathologies pour mettre fin à la stigmatisation, à l’exclusion et la
marginalisation dont elles sont très souvent victimes.
LAWANI Babatundé
Commentaires
Enregistrer un commentaire