Côte d’Ivoire / Agriculture: « Le taux de réalisation du Programme d’appui au secteur vivrier estimé à 40% »
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Semon Bamba, Coordonnateur Cellule de la Coopération Côte d‘Ivoire-Union Européenne, à l‘ouverture de la mission d’évaluation de la mise en œuvre du PASVCI |
La Cellule de la Coopération Côte d’Ivoire-Union Européenne a organisé une mission d’évaluation de la mise en œuvre du Programme d’appui au secteur vivrier, PASVCI, ce mardi 23 mars à Abidjan, en présence d’une délégation de l‘UE.
Cette rencontre vise à
apprécier l’état d’avancement du programme et les résultats atteints par
rapports aux objectifs visés et juger l’appui de l‘assistance technique dans la
mise en œuvre des activités.
« A mi-parcours,
on peut estimer, à 40%, le taux de réalisation du PASVCI. Ce taux, encore très
faible, est en lien avec la Covid. Ce nouveau contexte n’a pas permis aux équipes
d’être présentes sur le terrain », affirme Semon Bamba, Coordonnateur Cellule
de la Coopération Côte d‘Ivoire-Union Européenne.
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La mission d’évaluation de la mise en œuvre du PASVCI en plein travaux |
Le Programme d’appui au
secteur vivrier est financé à hauteur de 14 milliards FCFA par l’Union
Européenne. De cette enveloppe, 17 millions d’euros ont été octroyés au Fonds
Interprofessionnel pour la Recherche et le Conseil Agricoles, FIRCA, pour un appui
aux filières manioc et maraichères.
Le Ministère de l‘Agriculture
et du Développement Rural et l‘Office d‘aide à la Commercialisation des Produits
Vivriers, OCPV, bénéficient respectivement de 1, 6 millions et 300 mille euros pour améliorer
la capacité de maitrise de la commercialisation des filières vivrières et de la
sécurité alimentaire.
« Nous voulons, à
travers cet atelier, un chronogramme de mise en œuvre pour nous rassurer qu’effectivement
nous atteindrons les 100% de nos résultats. Et espérer que la gouvernance dans la
gestion des ressources qui nous sont allouées soit respectée par les agents d‘exécution
que nous engageons », précise Semon Bamba.
Lancé en 2016, le PASVCI vise
à promouvoir une filière manioc et maraichère plus professionnelle, organisée, performante,
créatrice d‘emploi et maitrisant sa production, sa transformation et sa commercialisation.
Ce programme veut également améliorer
la performance et la gouvernance des filières vivrières au niveau institutionnel
et des acteurs privés. En somme, l’Union Européenne entend ainsi contribuer à la
sécurité alimentaire en Côte d‘Ivoire.
LAWANI Babatundé
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