Côte d’Ivoire / Commerce : Le prix du pain va bel et bien augmenter, sauf si…
![]() |
En réponse à la rumeur qui s’est emparée de la Côte d’Ivoire en début d’année sur le prix du pain, la Fédération des patrons boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire s’est voulue, une fois pour toute, claire et précise pour mettre fin à toute équivoque.
« C’est dans la
logique des choses que les prix puissent augmenter. Mais cela se fera avec les
partenaires tels que l’Etat de Côte d’Ivoire et les meuniers pour que les
nouveaux prix soient compatibles avec la réalité de tous »,
affirme Abbey Marius, Président de Fédération des patrons boulangers et pâtissiers
de Côte d’Ivoire, après la signature d’un partenariat de gestion fiscale avec le
cabinet Golden Consulting, le lundi 8 février 2021 à Abidjan.
Pour cette fédération, le
secteur de la pâtisserie et boulangerie est sinistré depuis un long moment, parce
qu’il est resté, 14 ans durant, sans répercuter les coûts des facteurs de
production sur le prix du produit fini qu’est le pain. La dernière hausse enregistrée
remonte à 2006. Cette année, le pain a subi une augmentation de 25 FCFA,
passant de 125 à 150 FCFA.
« Le prix de revient
du pain dépend à 60% du prix du sac de blé. En 2011, nous l’achetions à 11750
FCFA. Aujourd’hui, il se vend entre 19000 et 20000 FCFA. Et le pain coûte
toujours 150 FCFA. Tous les intrants ont augmenté, y compris la
main d’œuvre et la fiscalité. Nous sommes des opérateurs
économiques, qui ne faisons que rechercher la survie de notre entreprise. Il nous
parait nécessaire qu’un réajustement soit fait sur la base de calcul
économique, fiable et vérifié » explique-t-il.
Si le consommateur lambda s’offre,
jusqu’à présent, sa baguette de pain à 150 FCFA, le gouvernement semble avoir
pris la mesure de la situation. Un comité technique composé des représentants du
ministère du commerce, du Bnetd et des meuniers a même été mis en place pour
ressortir la vérité sur l’état du secteur.
En attendant ses conclusions,
des boulangers et pâtissiers proposent, comme solution, une assistance de l’Etat
à travers des subventions, pour mener leur activité avec plus de sérénité et
éviter que le prix n’augmente comme c’est déjà le cas dans certaines
boulangeries dans les communes de Cocody et Koumassi où elle est vendue à 300
FCFA.
LAWANI Babatundé
bel articlr mais notre peur sa
RépondreSupprimer'accentue