Côte d'Ivoire / Éducation: Le Syndicat National de l'Enseignement Primaire Public dénonce les 900 millions FCFA prélevés chaque mois par l'État pour la CMU et la MUGEFCI
Les mutualistes du SNEPPCI sont arrivés des quatre coins du pays pour cette rentrée syndicale
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Le Syndicat National de l'Enseignement Primaire Public de Côte d'Ivoire (SNEPPCI) a tenu sa rentrée syndicale ce mercredi à Abidjan. Devant un parterre de mutualistes venus de tout le pays, le secrétaire général Andjou Andjou a d'urgence évoqué l'épineuse question de la Couverture Maladie Universelle (CMU) et le recrutement des enseignants contractuels.
En effet, le SNEPPCI décline et juge inacceptable l'attitude de l'État qui par le biais de la CMU et de la MUGEF-CI lui prélève environ 900 millions FCFA chaque mois. Pour les syndicalistes : <<l'appartenance à la MUGEF-CI seule suffit>>.
De plus, soucieux de la formation efficiente des élèves, les enseignants du primaire public ont une fois de plus désapprouvé la formation hâtive de 5300 contractuels qui pourrait saper les résultats scolaires.
Au chapitre des revendications, les instituteurs ont égrené plusieurs points dont la suppression des cours de mercredi, la prime des logements et la substitution des tableaux noirs par des tableaux à marqueur. Aussi exigent-ils la correction des fautes enregistrés dans les manuels scolaires.
Dans l'optique d'être toujours dynamique et compétitif, le syndicat s'est fixé plusieurs objectifs pour l'année 2019/2020. Au nombre de ceux-ci figurent la formation de ses membres, la création de nouvelles sections, l'adhésion des mutualistes à l'assurance maladie (...).
Le dernier congrès prévoit également la création des coordinations et le renouvellement des sections locales et régionales. Le SNEPPCI se dit confiant car la lutte a permis la suppression des cours de mercredi au préscolaire et le concours exceptionnel de 1500 places pour les instituteurs adjoints.
Djibo Amadou
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