Côte d’Ivoire / Energie : La consommation annuelle d'électricité en constante augmentation de 6 à 10 %
La principale centrale thermique de Côte d’Ivoire est située dans le village d’Azito dans la commune de Yopougon au sud d’Abidjan |
Le besoin de consommation en énergie en Côte d’Ivoire est, chaque année, en hausse de 6 à 10%. Pour satisfaire ce besoin sans cesse croissant, la centrale thermique d’Azito s’est dotée d’une nouvelle turbine à gaz et à vapeur d’une capacité de 253 mégawatts pour atteindre, à termes, une production de 710 mégawatts. Faisant de cette centrale, le principal site de production d’électricité du pays.
« La première de ces turbines entre en
production dans quelques jours. La tribune à vapeur lui sera attelée d’ici
l’été prochain. Grâce à une technologie verte, nous parvenons à surchauffer et
vaporiser de l’eau, à partir de gaz chaud rejeté dans l’atmosphère par les deux
turbines à gaz. Cette vapeur va être surchauffée et devenir sèche pour
actionner la turbine à vapeur. Et nous obtenons de l’électricité sans
consommation supplémentaire de gaz », explique Honorat Boua, Directeur
Général d’Azito O&M.
Toutes ces informations ont été livrées, ce jeudi 16
décembre 2021, à l’issue du déploiement du Plan d’opération interne. Un exercice
annuel ou biannuel de gestion de danger. L’objectif est de tester la capacité
des agents d’une entreprise industrielle à réagir face à l’imprévu. Cela dans
l’espoir que les mouvements et gestes de secours soient bien synchronisés et
coordonnés en situation réelle de sinistre.
« Nos agents sont
formés à la détection, à la lutte contre l’incendie, mais tant qu’on ne les a
pas mis en situation réelle, rien ne nous dit que quand la situation va se
présenter, ils seront à même de garder leur sang froids et réagir de façon
adéquate. La sécurité est l’objectif premier de notre activité d’exploitation
et de maintenance. Ce site d’une valeur de plusieurs centaine de milliards compte
non seulement pour la Côte d’Ivoire mais pour la sous-région ouest africaine.
Sécuriser nos agents et toutes ces installations, c’est le noyau de notre
mission », poursuit-il.
Depuis deux décennies, cet exercice de simulation d’incendie
a été le premier à se dérouler dans des conditions réelles. Très tôt le matin,
la centrale a été confrontée à un problème technique, suite à un incident sur
le réseau électrique qui a impacté une turbine. Mobilisant une partie des
équipes pour sa résolution et réduisant leur capacité d’intervention. En plus,
les travaux de réfection de la voie menant à la centrale a provoqué un
ralentissement et a retardé l’arrivée des secours sur le site. Un test grandeur
nature au cours duquel les agents, aidés des sapeurs-pompiers ont réagi convenablement
dans un temps jugé acceptable.
LAWANI Babatundé
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