Côte d'Ivoire / Développement durable : Le PASRES et le FONSTI engagent la réflexion sur les sciences ouvertes
Photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture du séminaire sur les enjeux et les perspectives de la science ouverte, le 30 novembre 2021 à Grand Bassam |
Du 30 novembre au 2 décembre 2021 se tient à Grand Bassam, un séminaire sur les enjeux et les perspectives de la science ouverte. À l'initiative du Programme d'Appui Stratégique à la Recherche Scientifique et du Fonds pour la Science, la Technologie et l'Innovation, cet atelier a réuni en présentiel et mode virtuel les scientifiques ivoiriens et étrangers pour mener des échanges et réflexions en vue de promouvoir la science ouverte en Côte d'Ivoire. Et ce dans le but de garantir le développement durable.
Selon l'UNESCO, la science ouverte rend l'information
largement disponible. Et offre la possibilité à tous de bénéficier de la technologie
et l'innovation scientifique. Elle favorise également une diffusion et une
réutilisation sans difficulté des résultats de la recherche. À cet titre, elle
a pour ambition de démocratiser l'accès au savoir, rendre la science plus
cumulative, plus transparentes et étayée par les données. La science ouverte
entend également augmenter l'efficacité de la recherche en évitant de dupliquer
les efforts et en réutilisant des données ou du matériel scientifique.
" Notre objectif est de faire en sorte que l'écosystème
de la recherche scientifique et de l'innovation facilite la mise en place
système d'information, de données et d'indicateurs fiables, accessibles et
ouverts à la société. Dans un pays pauvre comme le nôtre, la généralisation de
la pratique de la science ouverte peut favoriser l'accélération du processus de
développement socio-économique et culturel, en suscitant l'innovation
technologique et le progrès scientifique", fait savoir Sangaré Yaya,
Secrétaire exécutif du PASRES et secrétaire général du FONSTI.
Cette recommandation du PASRES et du FONSTI semble avoir été
bien perçu par le gouvernement, qui dit son attention attirée sur la nécessité
de mettre en place une politique nationale dans le domaine de la science
ouverte en Côte d'Ivoire.
" Nous sommes disposés à jouer pleinement notre rôle
institutionnel d'impulsion politique en vue de susciter un intérêt national
autour de ce concept. Il s'agit pour nous de créer les conditions favorables à
la mise en place de mécanismes innovants et structures opérationnelles dédiée à
sa vulgarisation par la future
Plate-forme de promotion de la science ouverte et de données de la
recherche, adossée à un plan national pour la science ouverte", rassure
le Professeur Ouattara Djakalia, Représentant du Ministre de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique.
À l’issue de l'atelier, un consensus est attendu entre les
parties prenantes multipartites sur la signification, la portée et les
opportunités de la science ouverte du point de vue des universitaires, des
décideurs, des législateurs, des jeunes et du secteur privé. Ajouté à cela, une
cartographie des principaux défis et risques liés à la science ouverte suivie
de recommandations sur la meilleure façon de les aborder et de les
rationaliser.
LAWANI Babatundé
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